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Histoires d'entorses

18 mars 2023

A fabulous sprain (Une merveilleuse entorse)

"A fabulous sprain" est un roman autobiographique d'Emily Rogers (littérature de gare) paru en 2014 (UK)

Emily a trente ans et vit dans un manoir à une trentaine de kilomètres de Londres. En épousant trois ans plus tôt Harry Pendelton, jeune et brillant homme d'affaires, elle a cru faire un mariage d'amour. Mais elle déchante très vite car rapidement, l'amant passionné devient distant et la délaisse, sauf lorsqu'il s'agit de briller en société. Quand elle lui expose son désir de devenir maman, Harry lui annonce clairement qu'il n'en est pas question, arguant qu'il ne se sent pas la fibre paternelle. Il en est de même quand, Emily qui a pourtant fait de brillantes études aux Etats-Unis, lui fait savoir qu'elle a été contacté par un éditeur prestigieux en tant que directrice de collection. Aussi, la jeune femme en est réduite à la vie ordinaire d'une grande bourgeoise londonienne entre essayages et papotages avec d'autres jeunes femmes du même milieu. Sentant l'orage gronder, Harry, qui ne veut pas que son faire-valoir mondain le quitte, couvre sa femme de cadeaux couteux comme des bijoux et  une Aston-Martin décapotable, et une carte bancaire au crédit illimité. Emily se sent prise au piège des convenances d'autant qu'Harry est pressenti pour entrer à la chambre des Lords. Quand elle évoque avec sa mère et sa soeur son envie de divorcer, elle est sévèrement admonestée.

Emily chute dans les escaliers et se fait une entorse sévère à la cheville. Le médecin lui bande la cheville, pose une attelle et lui recommande de n'utiliser que des béquilles et sans appuyer le pied pour au moins deux à trois semaines. Lorsqu'Harry rentre, elle doit essuyer une violente colère de son mari. En effet, le couple devait se rendre à une soirée de gala importante par les recontres que pourrait faire Harry pour une vaste opération immobilière. Bien que la jeune femme le rassure en lui disant qu'elle peut très bien s'y rendre, le mari lui dit crûment qu'il n'a pas l'intention de se couvrir de ridicule en traînant une épouse en béquilles et qui plus est avec une seule chaussure. Confinée chez elle, Emily se rend compte que ses prétendues amies la délaisse. Puis, Harry lui annonce qu'il va être absent pendant plusieurs semaines car ses affaires l'appellent en Extrême-Orient. Emily demande alors à son mari de pouvoir passer sa convalescence dans leur appartement londonien au prétexte que ne pouvant conduire, elle serait plus proche de ses amis. Harry accepte.

Un après-midi, Emily, désormais à l'aise avec ses béquilles, se fait conduire en taxi jusque dans les rues commerçantes de la capitale. Ne changeant rien à ses habitudes vestimentaires, elle a enfilé un tailleur bleu pastel, chaussé son pied valide d'une sandale à fines brides, tandis qu'en raison de la douleur, elle néglige de chausser son pied blessé. Elle se rend d'abord dans un institut de beauté car à devoir montrer son pied déchaussé, elle préfère le faire pédicurer et vernir ses orteils. Elle s'installe à la terrasse d'un salon de thé chic et branché. Au moment de voulor allumer une cigarette, elle s'aperçoit qu'elle n'a pas de feu et se tourne vers un couple, un homme et une jeune femme conversant en français et assis à la table à côté. La française se lève et s'en va. Emily s'excuse de les avoir dérangé, mais l'homme la rassure : ce n'est qu'une collègue de travail qui doit partir prendre son avion. L'homme se présente. Il s'appelle Luc, vit dans le sud de la France et est à Londres pour affaires. Emily ressent soudain une douleur à la cheville et Luc lui propose de rapprocher une chaise afin qu'elle puisse allonger sa jambe. Emily hésite à montrer son pied immobilisé, mais Luc insiste et elle finit par accepter. Le français lui fit alors un compliment inhabituel et quelque peu osé, lui disant qu'il n'a jamais vu un aussi ravissant pied blessé. Emily parait étonnée mais en son for interieur elle est ravie car ayant de jolis pieds, elle a toujours regretté qu'Harry ne s'y intéresse pas. Elle demande à Luc s'il est fétichiste. Il lui répond non, qu'il aime tout ce qui est joli et sensuel et qu'il n'a jamais fait mystère à personne, pas même à une femme de son attirance pour les jolis extrémités féminines.

Luc demande à Emily si elle accepte de le revoir. Sans hésiter, la jeune femme accepte et rendez-vous est pris pour le lendemain. Le jour suivant, ils se rencontrent à nouveau autour d'une bonne table. Luc dit qu'il doit rentrer en France, mais ajoute qu'il serait ravi qu'elle vienne passer quelques jours avec lui dans le sud. Après une nuit de réflexion, Emily téléphone à Luc pour lui dire qu'elle veut bien venir avec lui, puis téléphone à Harry, qui dit  être dérangé par l'appel, pour lui dire qu'elle se rend chez une amie vivant en France. Ce dont Harry à l'air de se moquer éperdument.Le lendemain, Luc et Emily prennent la route jusqu'à Douvres, puis après avoir chargé la voiture sur le ferry, font le trajet jusqu'à Calais, confortablement installé sur les banquettes du ferry. Puis après une nuit de repos dans un hôtel de Calais, ils prennent la route pour le mdi où ils arrivent en milieu d'après-midi. Fatiguée par le trajet et souffrant de sa cheville, Emiliy se couche tôt et dort à poings fermés jusqu'au matin.

Dans le cadre bucolique de l'arrière-pays, Emily se sent revivre. Luc se montre attentionné et la cheville de la jeune femme commence à aller mieux: moins gonflée, moins douloureuse. Elle en oublie même Harry qui comme à son habitude lui envoie des sms brefs et sans chaleur, insistant bizaremment sur sa charge de travail et sur les personnes importantes qu'il rencontre. Mais il commet une erreur grossière lorsqu'il dit être dans une réunion ennuyeuse alors qu'avec le décalage horaire il est le milieu de la nuit là-bas. Emily commence à douter. Emily peut enfin retirer bandage et attelle, mais l'appui reste douloureux et elle ne peut encore s'appuyer sur le pied et le chausser.

A la nuit tombée, il fait chaud. Luc et Emilily sont sur la terrasse près de la piscine. Le repas terminé, après que Luc ait tout rangé, il est surpris par l'absence d'Emily. Mais elle revient bien vite, portant peignoir transparent et très court qui laisse entrevoir sa poitrine, son pied valide dans une haute sandale à talon, le pied blessé nu. Elle se dresse devant Luc, laisse tomber ses béquilles, puis défait son peignoir qu'elle laisse tomber au sol. Luc emporte Emily dans ses bras jusqu'à la chambre et ils font l'Amour. Luc avoue ses sentiments à Emily et la jeune femme avoue à son tour être tombée amoureuse de lui au premier instant.

Quelques jours plus tard, alors qu'Emily regarde la télévision, on y passe un reportage sur Hong-Kong et notamment au sujet d'une soirée privée où des hommes d'affaires sont conviés. Elle y voit Harry en compagnie d'une poupée russe et dans une situation sans équivoque. Emily parvient à enregistrer le reportage grace au replay de la chaine télé sur son portable. Le lendemain, elle envoie le tout à son avocat londonien, lui indiquant de mettre en branle une procédure de divorce avec d'importantes indemnités à la clé. Luc et Emily rentrent à Londres et après lui avoir tout raconté à Luc, ils conviennent de ne pas se revoir avant que l'affaire soit terminée.

Quelques semaines se passent. A son retour, Harry apprend qu'Emily demande le divorce. Il rentre dans une violente colère. Mais entretemps, Emily a informé, preuves à l'appui, sa famille mais aussi les parents d'Harry. Harry est acculé et craignant le scandale, accepte le divorce et verse la somme demandée.

Après des mois sans pouvoir se rencontrer, Emily et Luc se retrouvent et constatent que leur Amour est encore plus fort.Mais alors qu'ils doivent aller fêter l'événement dans un restaurant londonien, la cheville d'Emily est encore fragile et elle se la tord à nouveau. Emily arrive au restaurant en béquilles, la cheville bandée, et sans poser son pied déchaussé sur le sol. Luc la trouve délicieusement fragile et après le repas en amoureux, ils rentrent tout deux chez Emily et font l'Amour. Trois semaines plus tard, ils se marient.

Quelques mois plus tard en France où Luc et Emily se sont définitivement établis. Luc rentre d'un rendez-vous et trouve Emilie allongée sur le canapé. Luc s'inquiète mais Emily le rassure. Juste un peu de fatigue. Elle lui dit qu'elle est allée en ville et qu'elle en ramène une bien jolie expression: "avoir le mal joli". Luc lui demande qui lui a dit cela. Emily dit que c'est le docteur. Luc croit qu'il s'agit encore de la cheville car Emily a encore mal. Mais en fait elle veut lui dire qu'elle est enceinte. Luc est aux anges et prend la jeune femme dans ses bras. Puis il se lève et s'agenouille avant de déposer un baiser sur la cheville d'Emily. "Je lui doit bien çà, dit Luc, sans elle nous n'en serions pas là!". "Oui, dit Emily, ce fut une merveilleuse entorse!"

 

 

 

 

 

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18 mars 2023

L'entorse de Claire

Le pied de Claire
Je crois que je me souviendrai toujours de Claire. J'avais dix-sept ans et j'étais un des très rares germanistes du lycée. Nous étions si peu nombreux, que l'on nous avaient regroupés avec des élèves venant d'autres établissements de la ville. Les cours n'avaient même pas lieu au lycée mais dans une salle de la chambre de commerce. C'était d'ailleurs très agréable car nous échappions à l'étude obligatoire du soir et pouvions sortir plus tôt pour nous y rendre. C'était en centre-ville et nous pouvions ainsi flâner, quand nous ne nous retrouvions pas dans un petit café.
J'ai craqué pour Claire dès le premier instant. Elle était tout en douceur, son joli visage à l'ovale parfait était encadré par une opulente chevelure châtain, s'illuminait de grands yeux d'un vert intense. Ses mains étaient petites et fines, ses gestes déliés, et sa peau avait une odeur à nulle autre pareille.
Jaloux ou amicaux, mes copains, me dissuadaient d'oser l'aborder. Trop belle pour moi, sûrement prise, tout argument était bon. Toutefois, j'étais assez lucide pour en convenir, et Claire demeurait un rêve.
Les choses se firent pourtant, et d'une façon inattendue. Un soir d'hiver à la température incroyablement douce. Par la faute d'un surveillant pointilleux, j'étais arrivé avec quelques minutes de retard. Claire était déjà installée à sa place, juste en face de moi. Elle était un peu pâle, ce qui n'était pas habituel de son teint de pêche. Elle ne se tenait pas non plus comme d'habitude, les jambes croisées dans une posture très féminine. Au contraire sa jambe gauche était allongée, le pied formant un angle droit, le talon reposant sur le sol, les lacets de sa bottine desserrés, et l'empeigne largement ouverte.
A la fin du cours, chacun partit avec empressement. Claire, comme à l'habitude, demeura seule car elle n'avait pas réellement d'amies. Etonnant tant elle donnait une apparence de gentillesse et de simplicité. Tandis que je rangeais mes affaires, elle leva les yeux vers moi, le regard à la fois brillant et douloureux. Et elle me sourit…pour la première fois depuis que nous nous connaissions.
Elle se leva doucement, par la seule force de sa jambe droite, dans un mouvement gracieux mais aussi précis que celui d'un pantographe, puis posa son pied gauche sur le sol avec précaution. Une moue traversa son visage tandis qu'elle faisait un pas, puis un second. Visiblement son pied la faisait souffrir. Elle passa la courroie de sa besace autour de son cou, remonta la fermeture de son blouson en peau lainé, ajusta son écharpe, et quitta la salle sans mot dire, en s'appuyant sur la table.
Elle longea le couloir, lentement et en boitant. Quand elle fût à l'escalier, je vis qu'elle avait comme une appréhension. Je me suis approché et lui ai demandé si je pouvais l'aider. Elle me sourit, me dit qu'elle ne pouvait pas vraiment refuser tandis qu'elle posait sa main sur mon épaule, serrant fermement la rambarde de l'autre. L'on descendit ainsi les deux étages. Elle à cloche pied, me tenant fermement pour ne pas risquer une chute, moi la ceinturant par la taille, nos deux corps l'un contre l'autre…
Au dehors, elle fit trois ou quatre pas, avant d'avouer qu'elle ne pourrait aller plus loin. Plus tôt dans l'après-midi, elle avait manquée une marche. Elle s'était tordue la cheville, mais la douleur s'était vite estompée. Ce n'est que pendant le cours d'allemand qu'elle était revenue sournoisement au point de devoir desserrer sa bottine. Je la fis asseoir sur le muret qui bordait l'immeuble, et comme je l'avais appris en cours de secourisme, j'ai ôté précautionneusement la bottine pour la lui retirer. Son pied, même s'il était caché dans une chaussette fine en laine écrue, me paraissait tout aussi fin que ses merveilleuses petites mains, et je me dis qu'il devait être très joli. Mais pour l'heure, j'étais plus préoccupé par cheville qui me paraissait bien gonflée.
Claire n'habitait pas très loin, et c'est dans mes bras qu'elle parcourût les quelques centaines de mètres qui nous séparait de l'appartement familial dans lequel elle habitait, au premier étage d'un immeuble cossu. Nous voyant arriver ainsi, la mère de Claire se montra affolée. Avec empressement, elle me demanda de déposer la jeune fille sur le canapé du salon. Elle l'aida à retirer son blouson tandis que je m'occupai du pied blessé. J'avais retiré doucement la chaussette et j'avais posé le pied de Claire sur un coussin.
Une vraie merveille. Petit, fin, cambré, l'arche gracieuse, de ravissants petits orteils, fins, soignés, et harmonieusement disposés. Entre-temps, la sœur de Claire état allée chercher le médecin dont le cabinet était au rez-de-chaussée. Il examina aussitôt la cheville, conclut à une entorse sans gravité et recommanda à Claire de s'abstenir de marcher pendant au moins une bonne semaine. Il acheva sa besogne en immobilisant la cheville dans une bande Velpeau. Ce n'est qu'après qu'il se soit retiré que je m'aperçus que la main de Claire n'avait pas quittée la mienne, et qu'au lieu de s'en émouvoir, mère et sœur observait ce spectacle avec une certaine bienveillance. Et je fus même invité à revenir l lendemain pour le déjeuner.
Autant dire que je dormis mal et que le lendemain, je soignais ma mise et attendit fébrilement midi et la fin des cours. Le concierge du lycée me remit les objets que je destinais à Claire et je traversais la ville avec une incroyable rapidité.
En fait, c'était une paire de béquilles que j'avais en main, celles que j'avais eu après m'être ouvert le genou et que je n'avais même pas utilisé malgré que j'en ais grand besoin, craignant le ridicule auprès de mes copains, un ridicule que j'avais pourtant obtenu avec ma démarche de boiteux!
Je me souviens du moment où je les offris à ma belle. C'est d'ailleurs pourquoi je peux dire aujourd'hui encore à mes étudiants qu'offrir une paire de béquilles à une fille qui s'est blessée au pied, n'est sûrement pas le cadeau qui plaira le moins! Car Claire en fût tout autant heureuse que touchée et je garde encore sur ma joue, la délicieuse sensation du tendre baiser appuyé que ce présent me valût. Il est vrai que je les avais nouées avec un ruban bleu à la façon d'un cadeau…
Le repas me réserva une autre surprise, car je sentis le pied de Claire se poser sur le mien, tandis qu'elle adoptait une attitude de jeune fille bien élevée.
Je n'avais pas de cours l'après-midi, la mère de Claire devait rendre visite à une amie, et quant à sa sœur, elle partait filer le parfait amour sous prétexte d'un cours de piano.
Ma belle se sentait assez sûre pour que nous allions en ville. Et en effet, elle était très à son aise et c'était même stupéfiant. Pourtant m'assura t'elle, c'était la toute première fois qu'elle en avait. Souple, agile, gracieux. Tel était son béquillage.
Elle se fit jolie, encore plus jolie. Le temps s'y prêtant, elle enfila une robe légère qui gainait son corps et en dévoilait la perfection. Et son pied droit se logea dans une ravissante sandale plate à très fines brides dorées et du plus bel effet avec le vernis rouge de ses ongles. Il ne restait qu'à changer la bande qui entourait sa cheville blessée. Elle s'assit au bord du lit, me tendit son pied, et doucement je défis le bandage. Son pied était bien plus enflé que la veille, ce qui était normal. Un hématome s'était formé sous la malléole et son arche paraissait encore plus arrondie. Un massage lent avec une pommade à l'odeur de camphre la fit tressaillir, non de douleur mais d'une sorte de plaisir qui s'amplifia quand je fus pris de l'envie irrépressible de déposer un baiser long et tendre sur ses petits orteils. Je refis le bandage et Claire le trouva tout aussi efficace qu'esthétique. Elle se pencha pour enfiler sa deuxième sandale, ce qui état tout à fait possible avec ce type de chaussure. Puis elle se ravisa et la déposa au pied de son lit.
Ce fût une après-midi merveilleuse. La voir béquiller avec charme, le pied presque nu; la voir rire et sourire et me regarder avec des yeux qui en disaient long.
Quand le lendemain, elle fit avec moi son entrée au lycée, l'on fit sensation. Notre complicité s'étalait au grand jour et l'on suscita autant de commentaires que de jalousie. Et quand à Eric, le charmeur du lycée, il en était complètement estomaqué. Tellement qu'il en oublia le dédain dont il faisait toujours preuve avec moi et me dit en aparté "Chapeau! Je n'y suis pas arrivé". Je dois dire que pour ma part, je ne me rendais pas vraiment compte que j'avais conquis la plus belle fille du lycée, tout autant qu'elle ne soit pas la plus belle de la ville.
Quinze jours durant, Claire béquilla, le pied toujours déchaussé, le vétissant tantôt d'une jolie chaussette, tantôt de collants, et le gardant nu pour nos moments ensemble.
Durant ces journées, il y avait eu le moment sublime, la première fois entre nous, une première fois suivie de beaucoup d'autres. J'en garde un souvenir exceptionnel.
La vie nous sépara. D'autres aventures nous attendaient chacun de notre côté. Nous vivons toujours dans la même ville, nous nous croisons souvent. Nous nous parlons. Et il arrive que nous nous souvenions de ces moments et que cela nous émeuve.
Car nous le savons, au fond de nous tout est encore vivant…
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